La lutte contre les nuisances sonores s'organise à Agde

11 juin 2018 à 13h11 par Léo Fichou

Avant le top départ de la saison estivale, la lutte contre les nuisances sonores s'organise dans la région. Les restaurants, bars, paillotes et boîtes de nuit se préparent à accueillir les touristes mais aussi les locaux. Depuis quatre ans à Agde, une étude d'impact est réalisée par les polices nationale et municipale, l'État et l'Agence Régionale de Santé. Une étude obligatoire pour obtenir l'autorisation de diffuser de la musique amplifiée⬦

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Crédit : L'été approche, les soirées musicales aussi. - DR

Mardi 5 et mercredi 6 juin, la policie municipale, la police nationale et l'Agence Régionale de Santé se sont rendus dans 11 établissements d'Agde. Des boîtes de nuit, des bars, des restaurants qui diffusent de la musique amplifiée. Une étude d'impact est réalisée afin d'anticiper toute plainte pour nuisances sonores. Ces contrôles sont effectués depuis quatre ans dans les différents quartiers de la ville : centre-ville, village naturiste, Cap d'Agde, Grau d'Agde et la Tamarissière.

 

Nuisances sonores à Agde

 

Une étude d'impact ?

C’est un acousticien qui évalue le bruit qu’il est possible de faire. En fonction du lieu, de la superficie de l’établissement et du nombre de personnes qu’il peut accueillir. Ensuite, l’ARS prend le relais, l’Agence Régionale de Santé va vérifier ces études. Et selon les résultats, les commerces pourront, ou non, diffuser de la musique amplifiée cet été. Tout ça, évidemment, dans un but bien précis : ne pas gêner le voisinage. Une prévention qui porte donc ses fruits à Agde. Entre 2016 et 2017, les plaintes pour nuisances sonores ont été divisées par trois.

 

Quelques chiffres

Les chiffres montrent que ces contrôles portent leurs fruits à Agde. Lors de la saison estivale 2016, les autorités ont reçu 117 plaintes. L'an passé, en 2017, elles n'en ont reçu que 72 (dont 16 plaintes de la même personne pour le même établissement). Le nombre d'interventions suite à des plaintes à lui aussi nettement chuté. Il est passé de 60 interventions en 2016 à seulement 46 en 2017.