Benjamin Tranié enflamme le Sud pour la fin de sa tournée !

RTS : Salut Benjamin, tu connais un peu le coin ?

 

Benjamin Tranié : On va dire que je connais bien Nîmes, Montpellier et Avignon. Ces trois villes-là, oui, vraiment. Mais les alentours, beaucoup moins. Avignon, évidemment, grâce au festival. Montpellier, parce que j’ai des amis là-bas. Mais, par exemple, Palavas, je ne connais pas du tout, je sais que ça existe, de réputation, mais je n’y ai jamais mis les pieds.

 

Tu viens donc nous présenter ton spectacle intitulé “Félicitations et tout et tout”, dans lequel tu abordes le thème du mariage ?

 

Exactement. Dans le spectacle, on suit deux vedettes — Tiffany et Philippe — qui sont censées faire partie du casting d’une série TF1, complètement fictive, que j’ai inventée. Et autour de ça, j’ai réuni tous les pires personnages et invités qu’on peut croiser à un mariage. C’est vraiment ça, l’idée : caricaturer ces figures qu’on a tous croisées au moins une fois.

 

J’ai vu que tu étais toi-même marié… Est-ce que c’est ton propre mariage qui t’a inspiré, ou plutôt ceux auxquels tu as été invité ?

 

L’idée est venue de mon propre mariage, oui. Mais les personnages, je les ai surtout vus chez les autres. Quand c’est le tien, tu trouves tout parfait. Moi, en tout cas, j’ai vécu un moment magique, j’étais sur un nuage, je me suis dit : "Mais c’est fou, ce mariage !" Et puis après, tu vas à ceux des autres, et là tu vois… la témoin qui pleure tellement qu’elle n’arrive pas à finir son discours, le DJ qui croit qu’il est au Stade de France et qui met ses musiques, pas celles des mariés… Bref, c’est là que j’ai vu revenir plein de figures marrantes et un peu absurdes.

 

J’imagine que tu parles aussi du fait que c’est difficile d’échapper aux clichés du mariage ? On fait tous un peu la même chose…

 

Oui, complètement. Et d’ailleurs, le fond du spectacle, vers la fin, c’est un peu ça que j’essaie de faire passer : on ne se marie pas pour la fête, mais pour tout ce qu’il y a après. La fête, c’est super, évidemment, mais ce qui compte, c’est le mariage lui-même. J’essaie de faire passer ce message-là… à travers beaucoup de blagues, et parfois des horreurs, mais c’est ça, le cœur du truc.

 

Tu joues ce spectacle depuis le début de l’année, avec notamment deux dates à l’Olympia les 23 et 24 avril. Comment se passe la tournée ?

 

C’est fou. C’était vraiment génial. Et ce qui me rend un peu triste, c’est que ça va bientôt s’arrêter. Ce qui va me manquer, c’est de ne plus voir les gens, de ne plus pouvoir discuter avec eux après les spectacles. C’est ça qui est génial en tournée : l’échange. C’est ce que j’adore dans cette vie-là. Alors oui, là, le fait de moins bouger de chez moi, ça me déprime un peu, mais bon… c’est comme ça.

 

Tu es chroniqueur à la radio, tu fais de la scène, du cinéma… Qu’est-ce que tu préfères ?

 

Bonne question. Je crois que c’est la scène que je préfère, si on pouvait supprimer les trajets ! Si la téléportation existait, franchement, ce serait parfait. Les voyages, c’est ce qu’il y a de plus fatigant. Cela dit, en 170 dates, je n’ai pas eu un seul problème de train — il faut le dire, quand ça se passe bien aussi. J’espère que ça va continuer, surtout pour venir jusqu’à Palavas ou Vergèze ! Mais oui, la scène, c’est magique. C’est de l’instantané, comme le cinéma mais en plus direct. Le cinéma, entre le tournage, le montage, la promo… ça prend deux ans. Alors que là, en trois heures, tu vis tout : l’écriture, l’interprétation, la réaction du public. C’est dingue.

 

Et parmi les projets que tu as pour les prochains mois ?

 

Là, je termine la tournée et mes chroniques radio jusqu’en juin. Ensuite, je commence un tournage fin mai pour un film avec Mourad Winter, le même réalisateur que "L’amour, c’est surcôté". Et puis, il y a d’autres projets à la rentrée, notamment des tournages de septembre à décembre. Mais tant que ce n’est pas signé ou tourné, j’ai du mal à en parler. Je me dis toujours que ça peut tomber à l’eau au dernier moment. Je touche du bois, ce n’est jamais arrivé, mais je préfère rester prudent !

 

Infos pratiques

 

Benjamin Tranié pour "Félicitations et tout et tout"

•  Le 22 mai à Graveson (Espace Culturel),
• le 23 mai à Vergèze (Espace Vergèze),
• le 24 mai à Palavas-les-Flots (Théâtre de la Salle Bleue) (chaque fois à 20h30)

Billetterie dans les points de vente habituels et auprès de Vincent Ribera Organisation.