Le gouvernement rétropédale sur les ZFE

21 mars 2024 à 10h08 par Loris

Le gouvernement assouplit les règles des Zones à faible émission (ZFE), visant à combattre la pollution atmosphérique en ville. Certaines métropoles comme Marseille et Rouen retardent leur mise en place, tandis que Montpellier et Strasbourg maintiennent le cap.

Les vignettes Crit'Air 3 interdites au 1er janvier 2025 à Montpellier.
Les vignettes Crit'Air 3 interdites au 1er janvier 2025 à Montpellier.
Crédit : DR

Le gouvernement a annoncé une série de mesures assouplissant le dispositif des Zones à faible émission (ZFE). Initialement prévues pour réduire la pollution atmosphérique dans les grandes villes, ces zones pourraient voir leur mise en place différée dans certaines métropoles. Le point sur ces changements attendus, en particulier concernant l'interdiction des véhicules Crit'Air 3.

 

Des restrictions de circulation variables selon les villes

A partir du 1er janvier 2025, les restrictions de circulation devaient s'appliquer uniquement à Paris et Lyon, où la qualité de l'air s'est nettement améliorée. Cependant, les réponses des autres métropoles sont diverses. Certaines ont décidé de repousser la mise en place de ces restrictions de circulation.

Marseille et Rouen, par exemple, ont choisi de différer la mise en œuvre de la ZFE. Les raisons évoquées sont multiples, allant de la nécessité de réaliser des études complémentaires à la volonté de donner plus de temps aux habitants pour s'adapter à ces nouvelles règles.

  

Montpellier et Strasbourg maintiennent le cap

En revanche, à Montpellier, le calendrier initialement prévu sera maintenu. La ZFE sera mise en place dans 11 communes de la Métropole, conformément aux plans initiaux. Une décision similaire a été prise à Strasbourg, où les véhicules Crit'Air 3 seront interdits dès le début de l'année 2025.

Ces deux villes ont réaffirmé leur engagement pour la réduction de la pollution atmosphérique et la promotion de modes de déplacement plus respectueux de l'environnement. Elles ont également souligné la nécessité d'agir rapidement pour répondre à l'urgence climatique.

Ces annonces ont suscité des réactions contrastées. D'un côté, elles sont saluées par ceux qui estiment que les ZFE sont un outil efficace pour améliorer la qualité de l'air. De l'autre, elles sont critiquées par ceux qui craignent que ces mesures ne pénalisent les ménages les plus modestes et ne créent des inégalités territoriales.