Humour : Kevin Levy arrive à Nîmes et Palavas

Le comédien et humoriste sera vendredi à Nîmes puis samedi à Palavas avec son spectacle « Cocu ». Et bonne nouvelle, il reste encore quelques places. Un spectacle à ne pas manquer en partenariat avec RTS !

Kevin Levy Palavas et Nîmes

RTS : D’abord, comment vas-tu ? Et est-ce que tu es content de venir nous voir dans le Sud ?

Kevin Lévy : Je vais très bien, et je suis très, très content de venir jouer dans le Sud, surtout que… j’y vis ! J’habite tout près de Montpellier, donc ça fait du bien de jouer un peu « à la maison ». À Palavas, je suis quasiment voisin.

RTS : On rappelle tes deux passages : vendredi à Nîmes et samedi à Palavas. Tu connais donc bien la région. Tu y habites depuis combien de temps ?

K.L : Ça fait cinq ans maintenant. À la base, je suis parisien. Je suis venu parce que ma compagne, Aurore, joue dans Un si grand soleil sur France 2, tourné à Montpellier. On a adoré la région, on s’est installés… et ensuite j’ai été pris dans Demain nous appartient, tourné à Sète. Bref, tout s’est aligné.

 

« Le spectacle est dans sa version la plus aboutie »

 

RTS : Parlons de ta tournée, le Cocu Tour. Plusieurs dates affichent complet. Comment se sont passées les premières ? Tu en es à plus d’une dizaine depuis septembre, c’est ça ?

K.L : Oui, et ça se passe super bien. Les salles deviennent plus grandes, donc techniquement on monte en puissance : lumières, mise en scène… La version actuelle du spectacle, celle de septembre, est vraiment très aboutie. Le public est au taquet !

RTS : Donc ça monte en température ?

K.L : Ah oui, grave. Depuis la rentrée, il se passe un truc assez impressionnant. Les retours sont au-delà de mes espérances.

 

« Cocu, c’est mon histoire, mais c’est surtout un prétexte pour parler de liberté »

 

RTS : Ton spectacle s’intitule Cocu et parle de ta propre histoire, c’est ça ?

K.L : Oui. C’est l’histoire d’un mec – moi – qui découvre sa compagne en train de le tromper, devant un hôtel. De là, plein de péripéties s’enchaînent. Le thème de “cocu” sert de fil rouge, mais c’est surtout un prétexte pour parler de liberté. J’y glisse un tout petit peu de politique, parce qu’ils sont tellement drôles qu’il fallait leur donner un clin d’œil. Et il y a de la musique : piano, guitare, chant… Le spectacle mélange tout ça autour de la liberté d’être libre, sans morale.

RTS : Donc le fait d’avoir été cocu t’a rendu plus libre ?

K.L : Oui, quelque part. J’aime cette phrase : « Personne n’appartient à personne ». Et puis : qu’est-ce que tromper ? Qu’est-ce que trahir ? C’est un sujet immense. Et un Français sur deux a déjà été infidèle : on est tous concernés. Rire de ce qui nous fait mal aide à l’accepter. On vit dans une société trop premier degré. L’humour sauve.

 

« Je viens de la comédie musicale : je ne peux pas juste faire une vanne »

 

RTS : Tu disais que ton spectacle mêle stand-up, musique, etc. Ça reflète ton parcours très riche.

K.L : Oui. J’ai été formé à la comédie musicale : chant, danse, théâtre, instruments… Du coup, je ne peux pas écrire juste une vanne comme un stand-uppeur classique. J’ai besoin d’incarner, de mimer, de jouer, de danser, de me mettre au piano. J’aime l’humour de situation, les personnages, les accents, les changements de voix, plutôt qu’un micro et une blague. C’est un peu à contre-courant, mais j’adore ça.

 

Tournée jusqu'en 2027… et bientôt une série Cocu ?

 

RTS : La tournée court jusqu’en 2026. C’est ton grand projet du moment ? Tu en as d’autres ?

K.L : Il y a la série Demain nous appartient, où je tourne la semaine à Sète. La tournée, elle, s’étend déjà sur 2027… voire 2028. Et j’en suis ravi. J’ai aussi écrit la série Cocu, inspirée du spectacle mais nourrie d’histoires vraies que les gens me racontent. J’ai cinq épisodes prêts, et on cherche maintenant un diffuseur.

RTS : Justement, les gens te racontent leurs histoires. Certains disent que ton spectacle leur fait du bien ?

K.L : Oui, les gens se lâchent totalement. On vit dans une société qui étouffe, et une salle de spectacle, c’est un des rares endroits où on est vraiment libres – public comme artiste. Depuis la rentrée, c’est fou : je reçois des confidences à mourir de rire. Une femme m’a dit en plein spectacle : « Moi, j’ai déjà été infidèle. Là, je suis avec mon amant, et mon mari garde les enfants. » La salle était debout ! Des histoires comme ça, j’en ai des tonnes. Ça fera une super série, forcément. Je pense que tout le monde va s’y reconnaître.

 

Infos pratiques 

 

Kévin Levy, ce vendredi 28 Novembre à l’auditorium Novotel Atria à 20H30 et à Palavas-les-flots le samedi 29 Novembre à 20H30 au théâtre de la salle bleue.

Réservations dans les points de vente habituels, notamment sur le site internet de Vincent Ribera.

Publié : 25 novembre 2025 à 12h49 par
Corentin Aubry - Journaliste

Journaliste et chroniqueur pour RTS FM, possède une solide expérience dans les domaines des sorties, de la nature et de l'environnement. Issu de l’univers de la communication et de la radio, il a développé une expertise en animation d’émissions, réalisation de podcasts, interviews et reportages. Ancien chargé de communication, il a travaillé pour des médias tels que Grand Sud FM et RCF avant de devenir consultant indépendant. Son parcours est enrichi par une formation en communication et technologies de l'information, ainsi qu'en techniques de réalisation radio. Secteurs préviligiés : Sortie, Nature, Environnement, Culture, Social, Divertissement