Modulauto : l’autopartage qui gagne du terrain à Montpellier… mais pas uniquement

L’autopartage avec Modulauto: comment ça marche vraiment ?

 

C’est assez simple :

• On se préinscrit sur modulauto.net,
• On réserve une voiture sur l’appli,
• On se rend à la station la plus proche (et il y en a beaucoup),
• On ouvre la voiture avec son smartphone ou une carte magnétique,
• Et c’est parti.

À l’intérieur, tout est prêt : clés, papiers… même le carburant est inclus dans le tarif. Pas de surprise, pas de galère.

Et surtout, la location à l’heure change tout :

• une sortie plage dans l’après-midi ? Comptez une vingtaine d’euros tout compris,
• une course urgente à l’autre bout de la ville ? Quelques euros,
• un week-end ou une semaine complète ? C’est possible aussi, avec un tarif dégressif.

L’idée : prendre une voiture uniquement quand on en a besoin, sans supporter l’achat, l’assurance, l’entretien, et tout le reste.

 

200 voitures fin 2025… et 300 en 2028 rien qu’à Montpellier

 

Modulauto est déjà un acteur bien installé dans sur la partie est de la région Occitanie, mais cette année marque une grosse accélération.

Quelques chiffres :

• 35 nouvelles stations dont 26 dans Montpellier,
• le parking de la Comédie (et son hub des mobilités) passe de 5 à 12 véhicules (et bientôt 20),
• 200 voitures en circulation fin 2025,
• l’objectif : 300 voitures rien que dans la métropole montpelliéraine d’ici 2028.

Autrement dit : trouver une voiture à 300 mètres de chez soi à Montpellier ne sera plus un coup de chance, mais la norme.

 

Un service de plus en plus utilisé

 

En deux ans, Modulauto est passé de 3000 à 4500 utilisateurs à Montpellier, et 5000 en Occitanie.

Ce qui surprend : les professionnels représentent 40% du chiffre d’affaires, même s’ils ne sont que 20% des inscrits.

Les particuliers, eux, vont du retraité au jeune actif, en passant par l’étudiant qui n’a pas envie d’acheter une voiture pour un an d’études.

Les familles sont de plus en plus nombreuses à choisir la combo : 1 voiture perso + Modulauto en renfort, au lieu de garder deux voitures qui dorment 95 % du temps.

 

Vers des villes plus respirables (sans renoncer à la voiture)

 

L’enjeu n’est pas d’éliminer l’automobile, insiste Olivier de Broissia.

C’est plutôt d’en faire un outil parmi d’autres, intégré aux transports : tram, train, vélo, bus… Les pôles de mobilités sont d’ailleurs des spots privilégiés pour les stations Modulauto.

L’autopartage permet justement cette flexibilité :

on peut prendre le train jusqu’à Perpignan puis récupérer un Modulauto pour atteindre un village à côté ; ou arriver à Montpellier Sud de France et repartir en voiture partagée. Une nouvelle station ouvrira d’ailleurs prochainement à la gare, avec l’arrivée de la ligne 1 du tram.

 

Et la suite ?

 

Modulauto veut maintenant renforcer sa présence dans les villes déjà équipées :

Nîmes, Perpignan, Béziers, Sète, tout en continuant à mailler les communes autour de Montpellier : Castelnau, Lattes, Saint-Jean-de-Védas, Baillargues, Gignac, Saint-Gély…

L’objectif est clair : permettre à chacun d’avoir une voiture disponible, sans en posséder une.

 

Pour résumer en quelques chiffres... 

 

• 5000 utilisateurs (dont 4500 autour de Montpellier)
• 200 voitures en 2025, 300 prévues en 2028
• 140 à 150 stations d’autopartage
• 40% du chiffre d’affaires généré par les pros
• 15 communes concernées en Occitanie : Montpellier, Castelnau-le-Lez, Saint-Jean-de-Védas, Lattes, Baillargues, Saint-Gély-du-Fesc, Perpignan, Carcassonne, Narbonne, Béziers, Sète, Gignac, Lunel, Vauvert et Nîmes.
• Présent dans les pôles d’échanges multimodaux à Perpignan, Narbonne, Béziers, Gignac, Baillargues, Nîmes et Montpellier.

Pour tester votre première expérience en autopartage et voir les stations près de chez vous, direction comme évoqué en début d’article sur Modulauto.net.