Coronavirus : situation tendue dans les hôpitaux de la région

28 octobre 2020 à 11h08 par Loris Galofaro

Les chiffres du coronavirus, plus de 1300 hospitalisations en cours... +278 en 4 jours... et 39 malades supplémentaires admis en réanimation ces dernières 24h en Occitanie. Dans le Vaucluse, 63 hospitalisations en +, 1 en réanimation. Des patients ont dû être transférés vers des hôpitaux de Bretagne, pour la première fois.

RTS
Les places en réanimation sont de plus en plus rares.
Crédit : Illustration

L’ARS Occitanie tire le signal d’alarme. Hier, son directeur Pierre Ricordeau a parlé d’une explosion des contaminations, avec 16.000 nouveaux cas chaque semaine actuellement contre 6.000 il y a un mois. Le taux d’incidence est 5 à 6 fois au-dessus du seuil d’alerte.

 

4 patients du CHU de Nîmes transférés vers la Bretagne, une première

Toutes les tranches d’âge sont concernées, notamment les séniors. Et les hospitalisations sont en hausse, les patients en réanimation sont de plus en plus nombreux et on s’approche des seuils critiques, en particulier dans le Gard. D’ailleurs, 10 personnes hospitalisées au CHU de Nîmes ont été transférées hier, 6 à Toulouse, et 4 hors de la région, c’est une première. Elles ont été envoyées en Bretagne.

Le Gard passe au niveau 4 de mobilisation des hôpitaux, le plus élevé, avec un nombre maximum de déprogrammation d’interventions jugées non-urgentes. Le reste de la région est placé au niveau 3. Et pourrait passer au stade supérieur très rapidement selon Pierre Ricordeau, le directeur de l'Agence Régionale de Santé en Occitanie. Ses interventions en bas de l'article, dans la rubrique "podcasts".

Critique dans le Vaucluse

L’hécatombe dans le Vaucluse où on recense désormais 96 victimes du COVID, dont 24 lors des 7 derniers jours. 21 décès à l’hôpital et 3 en EHPAD. C’est le bilan le plus lourd dans le département depuis le début de l’épidémie. Il y a désormais 43 foyers de contamination, c’est deux fois plus qu’il y a une semaine et le taux de positivité explose : actuellement une personne dépistée sur 5 a contracté le virus.