Télétravail : alléger son impact environnemental grâce aux éco-gestes numériques

12 mai 2021 à 10h42 par Corentin Aubry

Le recours au télétravail a explosé dans le monde depuis le début de la pandémie de COVID-19. Bonne nouvelle, en réduisant nos déplacements, nous avons contribué à moins polluer. Cependant, l'utilisation du numérique a évolué et s'est intensifié, ce qui n'est pas sans conséquence pour notre planète. Voici quelques pratiques, faciles à mettre en place, à appliquer dès la prochaine session de travail à distance.

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Le numérique, c’est 4 % des émissions de gaz à effet de serre sur la planète

Moins se déplacer, ne plus prendre sa voiture pour aller au travail : oui, ça fait baisser la pollution et ça a un effet positif sur la qualité de l’air. Mais ce n’est pas parce que nous travaillons à la maison que notre impact sur l’environnement est nul. Avec le télétravail, les échanges numériques se sont intensifiésselon l’ADEME, l’agence de la transition écologique, qui a édité un guide sur le sujet, cette quantité astronomique de données pourrait doubler d’ici à 5 ans. Il est donc impératif d’identifier quelques pratiques, qui permettent de moins consommer d’énergie lors des longues journées de travail à domicile.

Minimiser son impact grâce aux éco-gestes numériques

Ce qu’il faut savoir avec le numérique, c’est que les données que nous partageons passent par des serveurs, qui consomment de l’énergie, et donc qui polluent. De la fabrication des appareils électroniques à la gestion des données par les data centers en passant par les infrastructures réseaux, l’impact environnemental est considérable. Heureusement, il existe quelques moyens pour limiter son empreinte, notamment lorsque nous travaillons à distance. 
Première chose à faire, mettre en favoris les adresses internet où l’on se rend souvent : aller directement sur une page, sans passer par des moteurs de recherche, divise par 4 les gaz à effet de serre. Ensuite, il est important de fermer les pages que nous ne consultons plus : en effet, les navigateurs réactualisent tout le temps les pages ouvertes, ce qui consomme de l’énergie. 
Très prisés depuis le début du printemps, les réunions vidéos sont elles aussi très énergivores : si ce n’est pas indispensable, utiliser l’audio permet une consommation moins gourmande en bande passante.
Du côté des boîtes mails, les marges de manœuvre sont immenses : nos boîtes de réception ne sont pas des espaces de stockage infinis et éternels. Comme pour la maison, il faut savoir faire le ménage régulièrement en supprimant fichiers inutiles, spams, et mails obsolètes. Pour communiquer à l’écrit, les messageries instantanées sont préférables aux e-mails : ces derniers sont plus énergivores, surtout lorsque l’on envoie des messages avec des pièces jointes à plusieurs personnes. Un autre petit geste pour la planète, se désinscrire des dizaines de newsletters que l’on ne lit plus, et qui sont envoyées et stockées pour rien.
Enfin, n’oubliez pas d'éteindre complètement votre ordinateur lorsque la journée de travail est terminée : la veille consomme de l’électricité inutile, et représente un coût non-négligeable sur le long terme.