CÉMOI, l'Entreprise Perpignanaise, Ouvre une Nouvelle Voie Maritime pour un Commerce Responsable

1er novembre 2023 à 9h07 par Martin Mystère

Depuis le début de l’été 2023, une nouvelle route maritime trace sa voie dans le commerce du cacao, sous l'impulsion du Chocolatier CÉMOI. En collaboration avec la Compagnie Fruitière, CÉMOI orchestre le transport de son cacao depuis la Côte d’Ivoire vers son site de fabrication à Perpignan, via les terminaux fruitiers d’Abidjan et de Port-Vendres. Cette initiative mutualise le transport du cacao et des bananes, minimisant ainsi les émissions de carbone par une réduction notable des trajets routiers.

cemoi

Auparavant, le cacao était acheminé depuis le port de Fos-sur-Mer, impliquant près de 80 trajets de camions sur une distance de 270 km jusqu'à Perpignan. Cette nouvelle voie maritime a permis d’éliminer ces trajets, traduisant une réduction d'émissions de près de 34 tonnes de CO2. Cette initiative s'inscrit dans un cadre plus large de sécurisation et d'optimisation des flux d’expéditions de cacao depuis la Côte d’Ivoire vers les usines du Groupe CÉMOI en France.

Une autre particularité notable de ce nouveau circuit réside dans la méthode de transport en cale, où les produits cacaos sont transportés sur des palettes, contrastant avec le transport habituel en containers maritimes. Ce changement, bien que complexe, respecte scrupuleusement les normes qualité du Groupe CÉMOI, garantissant l'intégrité des produits durant le transport.

Par ailleurs, depuis le 5 octobre 2023, la gestion du port de Port Vendres a été confiée à la "Compagnie port-vendraise" pour une durée de 15 ans, avec un mandat partagé entre Transit Fruit, la Chambre de Commerce et d'Industrie des Pyrénées-Orientales (CCI) et une filiale d’EDF. Cette nouvelle gestion ambitionne de dynamiser l'économie locale et l’activité portuaire, renforcées par l'arrivée des flux cacao de Cémoi.

Dans une perspective future, en association avec l’AUTF-France Supply Chain, CÉMOI envisage la création d'une route sud décarbonée entre l'Afrique, l'Europe et le Bassin Méditerranéen. L’objectif étant de propulser les marchandises via une propulsion décarbonée partielle ou totale, convertissant ainsi cette route maritime en une voie low carbone multi-produits. Cette ambition rassemble un éventail d'acteurs locaux, engagés à répondre aux besoins industriels d'Occitanie et aux enjeux environnementaux du transport maritime.