Nouvelle convention d’exploitation des trains régionaux en Occitanie : ce qu’il faut retenir

Publié : 24 mars 2023 à 17h09 par Corentin Aubry

Ce nouvel accord, conclu avec le groupe SNCF, doit répondre à trois principaux objectifs : proposer plus de trains, moins chers et plus ponctuels.

Occitanie
Crédit : Région Occitanie / Laurent Boutonnet

Ce jeudi 23 mars, les élus régionaux ont adopté la nouvelle convention d’exploitation des trains liO pour la période 2023-2032. La région Occitanie, qui depuis plusieurs années, fait du ferroviaire une de ses priorités, ambitionne d’augmenter encore un peu plus la fréquentation quotidienne des trains régionaux. Pour arriver à l’objectif des 100 000 voyageurs par jour dès que possible, 4 milliards d’euros seront investis pour financer de multiples actions, échelonnées dans les 10 ans à venir.

 

110 trains quotidiens supplémentaires

Parmi les grandes mesures de la convention, la région va augmenter le nombre de trains quotidiens sur plusieurs lignes du territoire, rouvrira entièrement 5 lignes de trains et créera une liaison entre Toulouse et Barcelone. Au total, 110 trains supplémentaires circuleront chaque jour dans la région, soit une augmentation de +24 %.

 

Des tarifs toujours avantageux

Afin d’encourager toujours plus d’habitants à se tourner vers le train, la Région Occitanie souhaite poursuivre sa politique tarifaire attractive. La nouvelle convention prévoit notamment, à partir de septembre 2023, l'extension du dispositif « + = 0 » aux jeunes dès 16 ans. Mais aussi aux 18-26 ans et aux apprentis pour les lignes régulières du réseau liO Autocars. Pour simplifier les opérations, l’application mobile Fairtiq sera généralisée.

 

la ponctualité des trains améliorée ?

La Région Occitanie veut également améliorer la ponctualité et la fiabilité des trains. Un accord fixé avec la SNCF exige une réduction de 9 % des trains supprimés ainsi qu’une diminution de 26 % des trains en retard. Si les objectifs ne sont pas atteints, la Région Occitanie appliquera à la SNCF les plus fortes pénalités de France, jusqu’à 9 millions d’euros par an.

Enfin, la convention comprend des investissements (achat de nouveaux trains, rénovations de rames…) pour que les trains soient plus modernes et plus confortables. Mais aussi la mise en accessibilité de bâtiments et de quais de 17 nouvelles gares de la région.