Vaccin Covid-19 : Top départ dans nos régions

4 janvier 2021 à 11h11 par Alexis Vivier

La campagne de vaccination contre le Coronavirus s'accélère dans toute la France. Emmanuel Macron à clairement demandé à son gouvernement d'élargir la stratégie vaccinale. Depuis ce week-end, viennent s'ajouter aux résidents et personnels des EHPAD, les soignants de 50 ans. En Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur, les vaccinations commencent ce lundi.

RTS
Top départ pour la campagne de vaccination dans le Sud.
Crédit : Illustration Pixabay

Les soignants de 50 ans et plus peuvent se faire vacciner dès à présent. C'est un mois avant la date initialement prévue. Un coup d'accélérateur qui tombe en même temps que le coup de gueule du chef de l'Etat qui déplorait hier, dans le JDD, la lenteur du processus français.

En effet, à la fin du week-end, seules 500 personnes avaient été vaccinées en France, contre plus de 238.000 en Allemagne. Un retard à l'allumage qui fait polémique, alors le gouvernement va revoir son calendrier. D'ici la mi-janvier, 300 EHPAD et établissements de soins de longue durée vont recevoir des vaccins.

57 établissements en Occitanie

Comme prévu, c'est aujourd'hui que la campagne de vaccination débute dans la région. Pour commencer, environ 100.000 personnes concernées dans les EHPAD et les Unités de Soins de Longue Durée en Occitanie.  

58 EHPAD et USLD vont participer à la première vague qui débute ce lundi. Ils sont répartis dans les 13 départements qui disposent chacun d'un supercongélateur pour stocker les doses.

Avec par exemple, 9 établissements dans l'Hérault, 7 dans l'Aude, 5 dans les Pyrénées Orientales ou 4 en Haute-Garonne et dans le Gard.

Pour la région Provence Alpes Côte d'Azur, 60.000 personnes sont concernées par cette première étape de vaccination locale.  

Répartition résidents / soignants

61.000 personnes âgées et 40.000 professionnels d'Occitanie sont prioritaires pour cette première phase qui se poursuivra jusqu'en février. Une vaccination gratuite et non-obligatoire. La phase de recueil de consentement a déjà débuté directement auprès des personnes où de leur tuteur (pour celles qui présentent des troubles cognitifs).

Une consultation médicale permettra de vérifier qu'il n'y a pas de contre-indication. Et une seconde dose sera administrée 21 jours après la première.