Occitanie : plusieurs villes de la région parmi les moins polluées aux particules fines

7 mars 2023 à 9h18 par Corentin Aubry

Selon un classement établi par le magazine Le Point, Montpellier, Perpignan, Béziers et Nîmes font partie des villes où l’on respire le mieux en France.

On respire bien autour du golfe du Lion !


 


Une bonne nouvelle pour la santé des habitants d’Occitanie. Dans son édition du 9 février dernier, le magazine Le Point a dressé un classement des villes françaises où l’on respire le mieux, basé sur la concentration en particules fines dans l'air. Et parmi les 100 plus grandes métropoles de l’Hexagone, plusieurs villes régionales trustent les premières places. Montpellier en première position, Perpignan 2e, Béziers 4e, et Nîmes 6e. En bas de classement, certaines villes du Nord et de la région parisienne seraient au contraire, selon cette étude, celles où l'on respire le moins bien.Selon l’hebdomadaire, ces bonnes positions de nos grandes villes d’Occitanie s’expliquent par plusieurs facteurs. D’abord les décisions politiques de ces dernières décennies, qui comprennent notamment le développement des transports en commun, la place grandissante du vélo, ou encore la piétonnisation des cœurs de villes. La mise en place des ZFE devrait encore un peu plus améliorer la qualité de l’air dans les principales villes de France. On peut aussi dire merci au mistral et à la tramontane, pas toujours agréables notamment quand il fait froid, mais qui ont le pouvoir de disperser les polluants.


 


Les particules fines responsables de 40 000 décès chaque année en France


 


Plus globalement, depuis 2009, la concentration de particules fines est en nette baisse dans toutes les grandes villes françaises. En général, une diminution de 40 à 50 % des concentrations de PM 2.5 grâce au renouvellement du parc routier et la mise en place de filtres à particules sur les moteurs diesel.Selon Santé publique France, l’exposition chronique aux particules fines serait très mauvaise pour notre santé. Ces molécules invisibles émises essentiellement par les transports et le chauffage au bois, causeraient 40 000 décès chaque année, et entraînerait en moyenne une perte d’espérance de vie de plus de 8 mois, pour les personnes âgées de 30 ans et plus.